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  • Le Québec investit tout azimut pour assurer l'avenir de la Francophonie dans les Amériques

    Depuis quelques semaines le gouvernement du Québec multiplie les annonces sur les grands projets et les plans de développement pour assurer son développement futur : plan Nord, projet Saint Laurent et hausse de l'immigration. Effet d'annonce ou volonté politique inébranlable, seul l'avenir pourra le dire, mais la volonté existe et les ambitions sont partagées par la plupart des partis politiques du Québec. 

     

    Petit tour d'horizon des médias Canadiens :

    A propos de la hausse du nombre d'immigrants annuels (La presse)

    Le Québec va bientôt accueillir davantage d'immigrants. C'est qu'a annoncé dimanche le premier ministre Philippe Couillard, en point de presse, en marge du 32e congrès des membres du Parti libéral du Québec (PLQ).

    Pour combler ses besoins de main-d'oeuvre, le Québec devra ouvrir ses portes aux étrangers, particulièrement à ceux inscrits dans la catégorie économique, a-t-il dit, sans préciser dans quelle mesure les seuils actuels seraient rehaussés.

    Le premier ministre a indiqué qu'une telle mesure lui «paraît nécessaire», en tenant compte du faible taux de naissances enregistré au Québec et de la diminution croissante de la population active, une «réalité implacable». La hausse du nombre d'immigrants devra être accompagnée par une bonne stratégie d'intégration à l'emploi, a-t-il ajouté.

    Bon an, mal an, le Québec accueille environ 50 000 immigrants chaque année.

     

    Une commission parlementaire doit revoir les seuils actuels cet automne.

     

    Sur le plan de développement du Nord Québec (radio canada)

    Le gouvernement Couillard a dévoilé mercredi à Montréal les détails de la nouvelle mouture du Plan Nord dans le cadre d'une présentation d'envergure devant des gens d'affaires et à laquelle participait une majorité de membres du Conseil des ministres.

    Il souhaite ainsi faire le pont entre sa première année au pouvoir, marquée par des mesures d'austérité, et la seconde, qu'il veut placer sous le signe de la relance économique.

    Comme le révélait Radio-Canada la semaine dernière, Québec investira environ 2 milliards de dollars dans des projets d'infrastructure d'ici 2035. Hydro-Québec investira pour sa part quelque 19,5 milliards au cours de cette période. Le gouvernement espère ainsi convaincre le secteur privé d'investir environ 29,7 milliards, pour des investissements totaux d'un peu plus de 51 milliards de dollars.

    « Nous allons investir dans les principales infrastructures routières existantes, a expliqué le premier ministre. On ne fera pas un éventail de routes vers le Nord. On va choisir ce qu'il faut entretenir et développer. »

    Pas moins de 17 ministres ont participé au lancement du projet aux côtés de Philippe Couillard, dont le ministre responsable du Plan Nord, Pierre Arcand. 

    « Le coeur du Plan Nord ne change pas : il a toujours pour but de mettre en valeur les ressources naturelles, énergétiques, sociales, culturelles et touristiques du territoire québécois situé au nord du 49e parallèle, a lancé le premier ministre en lever de rideau. On veut toujours créer des emplois et de la richesse pour les communautés nordiques et l'ensemble des Québécois dans le respect des populations du Nord et de l'environnement. »

    « Notre gouvernement souhaite en faire une référence mondiale en matière de développement nordique durable et responsable, un projet rassembleur pour la société du Québec. »— Philippe Couillard, premier ministre du Québec

    Sur le développement du Saint Laurent et la stratégie maritime (Huffington Post) :

    Municipalités et entreprises se réjouissent de la stratégie maritime annoncée ce matin par le gouvernement Couillard, saluant ses retombées économiques potentielles et la création prévue de 30 000 emplois. La Coalition avenir Québec n'y voit toutefois qu'une pâle copie d'une de ses promesses phares. Quant au Parti québécois, il a les yeux fixés sur l'inconnue de l'équation : les discussions que Québec devra avoir avec Ottawa, qui a juridiction sur les ports.

    « Les régions sortent grandement gagnantes », s'est félicitée la présidente de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), Suzanne Roy, en entrevue à ICI RDI. La stratégie maritime permettra selon elle de diversifier leur développement économique.

    Mais pour la Coalition avenir Québec (CAQ), la stratégie maritime « néglige certaines régions du Québec, pour se concentrer uniquement sur la desserte maritime du fleuve Saint-Laurent. » Il s'agit d'une initiative « à des kilomètres du projet Saint-Laurent », le « projet visionnaire » sur lequel misait la formation en campagne électorale, déplore le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel.

    « Qu'est-ce que le gouvernement offre en Outaouais, en Beauce, en Abitibi, aux régions qui sont plus éloignées du fleuve? »
    — François Bonnardel, député caquiste

     
     

    La stratégie maritime du Parti libéral « copie certains chapitres du Projet Saint-Laurent », mais ne recèle « aucune trace de créations de zones d'innovation », ajoute M. Bonnardel,

    Ce qui n'empêche pas l'UMQ de souligner que la stratégie maritime de Québec fait écho à plusieurs de ses demandes, entre autres en matière de transport maritime, d'infrastructures portuaires et de transport intermodal.

    Contente de l'engagement du gouvernement à consulter les municipalités et les régions pour élaborer « en amont », l'organisation n'hésite pas à dire qu'il trouvera en elle un « allié ».

    Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) est lui aussi satisfait des investissements prévus. L'annonce d'investissements d'un peu plus de 1,5 milliard de dollars pour les cinq premières années du plan « envoie un signal fort autour de la relance de l'économie maritime québécoise. Le projet propose de plus une vision « qui positionne le Québec comme un corridor commercial majeur en Amérique du Nord pour accéder aux marchés mondiaux ».

    Une suite au Plan Nord

    « Avec le Plan Nord, il s'agit là d'une deuxième démarche d'importance qui vise à mettre en valeur les atouts géographiques du Québec pour stimuler le développement économique de manière durable et responsable, ainsi que la création d'emploi, pour améliorer notre prospérité », ajoute le CPQ.

    Même son de cloche du côté de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), qui se montre optimiste devant les retombées potentielles pour les PME.

    « Après la relance du Plan Nord, nous sommes satisfaits de voir que l'on veut maintenant profiter pleinement du potentiel de la vallée du Saint-Laurent. »
    — Extrait du communiqué de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante

     
     

    La FCEI note particulièrement le volet touristique de la stratégie maritime, soulignant que ce secteur compte de nombreuses petites entreprises bien présentes le long du Saint-Laurent. « L'augmentation de l'activité économique aux abords du fleuve permettra assurément de générer des retombées positives pour l'économie du Québec et les régions », croit-elle.

    Ravie que l'industrie maritime soit placée « au cœur du développement économique du Québec », la Société de développement économique du Saint-Laurent (SODES) a joint sa voix au concert d'éloges. La SODES est convaincue que les investissements dans les infrastructures portuaires permettront « de maintenir et d'accroître leur compétitivité ».

    La SODES est aussi « heureuse de constater que la Stratégie maritime reconnaît les avantages environnementaux du transport maritime et que le gouvernement entend miser sur ceux-ci pour atteindre ses objectifs de réduction des GES et ainsi lutter contre les changements climatiques »

    Une bonne nouvelle pour les ports, mais l'appui d'Ottawa sera nécessaire

    L'Administration portuaire de Montréal (APM) a elle aussi accueilli avec « beaucoup d'enthousiasme » le projet annoncé. Cela « représente un point tournant pour notre industrie », a estimé sa présidente-directrice générale, Sylvie Vachon.

    Concrètement, l'APM est notamment satisfaite des 75 millions de dollars qui doivent être investis dans un important projet d'amélioration des accès routiers et de « l'intention du gouvernement du Québec de soutenir les projets d'investissements privés dans des zones industrialo-portuaires ».

    La promotion à l'international des ports commerciaux du Québec « permettra aussi de renforcer le positionnement du Port de Montréal à l'étranger », ajoute l'APM.

    ...

  • Le traité de Paris en1763

    Par ce traité qui a mis fin à la guerre  de 7 ans en 1763 les territoires occupés par la France, à savoir le Canada, l'ouest des Etats-Unis, la Louisiane et à l'autre bout du monde l'Inde. Si les closes du traité avaient été différentes, il est probable que l'on parlerait aujourd'hui Français dans l'ensemble du nord ouest de l'Amérique du Nord et l'Inde utiliserait probablement cette langue comme Lingua Franca. L'histoire en a jugé autrement.

    Le document originel du traité de Paris et les procès verbaux des négociations qui l'ont précédé sont actuellement exposé à Québec :

    http://www.lequebecexpress.com/Culture/2014-09-22/article-3878067/Traite-de-Paris-de-1763%3A-piece-maitresse-de-levenement-Rares-et-precieux/1

    Le traité de Paris de 1763 est venu mettre un terme à la guerre de Sept Ans (1756-1763), qui opposait la Grande-Bretagne, la France et l'Espagne. Il est à l'origine d'importants changements en Amérique avec, entre autres, la cession de la Nouvelle-France à l'Angleterre.

    C'est la première fois que l'original du célèbre document historique est présenté en Amérique du Nord. Il s'agit d'un prêt exceptionnel consenti par le gouvernement de la République française au gouvernement du Québec, a souligné Isabelle Richefort, adjointe au directeur des Archives du ministère français des Affaires étrangères. Huit autres documents afférents, dont une carte des Amériques de 1777, ont voyagé avec le traité jusqu'à Québec, dans des conditions de conservation et de sécurité optimales.

    «C'est une chance unique pour les Québécois de pouvoir admirer ce document qui n'a jamais été exposé en France en dehors du Palais du ministère des Affaires étrangères [...]. Il fait partie de la collection des originaux des traités et accords de la France, considéré comme l'élément le plus précieux et le plus emblématique des fonds et collections des archives du ministère des Affaires étrangères», a déclaré Mme Richefort.

    «C'est une chance unique pour les Québécois de pouvoir admirer ce document qui n'a jamais été exposé en France en dehors du Palais du ministère des Affaires étrangères.»Isabelle Richefort

    L'exposition comptera également des archives tirées des collections des Musées de la civilisation, en lien avec le traité de 1763. S'ajouteront d'autres activités complémentaires dans le cadre de l'événement Rares et précieux, dont des exposés animés et des conférences au Musée de l'Amérique francophone.

     

  • Immigration au Québec en 2014

    Au premier trimestre 2014 les entrées d'immigrants internationaux au Québec ont légèrement baissé par rapport à 2013. En revanche les nouveaux immigrants ont de meilleurs capacités linguistiques que les anciens (60% de connaissance du Français contre 56% en 2013). Toutes les infos sur :

    http://www.midi.gouv.qc.ca/publications/fr/recherches-statistiques/BulletinStatistique-2014trimestre1-ImmigrationQuebec.pdf

    ...

    Le volume des admissions permanentes au 

    Québec se situe à 10 591 au premier trimestre 

    de 2014. Ce nombre d’admission est inférieur de 

    9,4 % à celui de 2013 où 11 696 immigrants 

    avaient été admis. Au premier trimestre de 

    2012, on dénombrait 10 931 nouveaux arrivants.

    ...

    Un peu plus de sept personnes immigrantes sur

    dix (72,7 %) admises au cours du premier

    trimestre de 2014 ont déclaré avoir l’intention de 

    s’installer sur l’île de Montréal. Au deuxième 

    rang des régions de destination, on retrouve la 

    Montérégie (7,5 %), suivie de la région de la

    Capitale-Nationale (5,1 %) et de celle de Laval 

    (4,7 %).

    ...

    Les immigrants admis lors des trois premiers 

    mois de 2014 sont originaires, dans une 

    proportion identique de 28,7 %, de l’Afrique et 

    de l’Asie, alors que 23,0 % proviennent de 

    l’Amérique et 19,4 % de l’Europe. Notons que 

    plus de la moitié (51,8 %) des nouveaux 

    arrivants proviennent principalement de cinq

    régions, soit l’Afrique du Nord (13,4 %), l’Europe 

    occidentale et septentrionale (12,0 %), l’Asie

    orientale (9,2 %), l’Amérique du Sud (8,8 %) et 

    les Antilles (8,4 %)

     

     

    ...