Concours mondial : ma thèse en moins de 180 secondes
Pour la première fois cette année les universités francophones de 3 continents se sont affrontées pour déterminer qui serait le thésard le plus talentueux pour présenter sa thèse. il ne s'agit pas de savoir si les recherches d'une personne que celle que celle d'une autre, mais bien de pousser les doctorants à rendre leurs recherches accessibles au grand public. A noter, les deux premières places ont été remportées par deux jeunes chercheuses.
http://jactiv.ouest-france.fr/job-formation/se-former/leur-defi-these-180-secondes-avec-mots-simples-37691
Le concours "Ma thèse en 180 secondes" permet à des doctorants et jeunes chercheurs de présenter en 3 minutes seulement leur sujet de recherche -à l'intitulé le plus souvent des plus obscurs-, en français et en termes simples, à un auditoire profane.
La finale réunissait douze étudiants belges, français, marocains et québécois, sélectionnés au cours de finales nationales organisées au printemps dernier. En France, le concours était organisé par le CNRS et la Conférence des présidents d'universités (CPU).
3 minutes avec des termes simples
La gagnante de la finale internationale, Noémie Mermet, 24 ans, est doctorante à l'Université d'Auvergne, dans le laboratoire Neuro-Dol (Pharmacologie fondamentale et clinique de la douleur).
La deuxième place a été décrochée par une autre Française, Marie-Charlotte Morin, 26 ans, doctorante à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (Université de Strasbourg/CNRS).
Avec une thèse portant sur la reprogrammation cellulaire, elle a aussi obtenu le prix du public, comme lors de la finale française. "Je n'ai aucun mérite, mon sujet se prête à la blague", avait-elle alors expliqué. C'est l'histoire d'une cellule rectale d'un petit ver, le C. elegans, capable de devenir un neurone.
Aussi avec humour
Le troisième prix de la finale internationale a été attribué à Renaud Manuguerra-Gagné, doctorant à l'Université de Montréal, qui travaille sur la médecine régénérative.
La finale était organisée par l'Association francophone pour le savoir (Actas).