UA-72575656-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le monde en marche - Page 45

  • Un premier ministre francophone au Nouveau Brunswick

    C'est assez peu connu, mais la petite province de l'est du Canada, le Nouveau-Brunswik est dirigée depuis le mois d'août par un nouveau premier ministre Acadien, Brian Gallant :

     

    http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-nb-2014/2014/08/19/003-chefs-brian-gallant.shtml

     

    Brian Gallant est élu chef du Parti libéral du Nouveau-Brunswick le 27 octobre 2012 et député de Kent le 15 avril 2013, à la suite de la démission de Shawn Graham. Brian Gallant est chef de l'opposition officiel depuis le 30 avril 2013. Après avoir fait deux baccalauréats, en Administration des affaires et en Droit, à l'Université de Moncton, il a fait une maîtrise en Droit à l'Université McGill. Brian Gallant a été avocat chez Veritas Law à Dieppe et chez Stewart McKelvey à Moncton.

    À l'élection provinciale de 2006, Brian Gallant s'est fait remarquer alors qu'il était candidat libéral dans Moncton-Est, la circonscription détenue par le premier ministre de l'époque, Bernard Lord. Il avait eu droit à une couverture médiatique considérable, sur les plans tant provincial que national, parce qu'il avait réussi, à 24 ans, à convaincre 41 % des électeurs.

    En tant que chef du Parti libéral, Brian Gallant a fait de l'éducation son cheval de bataille électoral. Les libéraux ne cessent de gagner en popularité dans les sondages depuis l'arrivée de Brian Gallant à la tête de la formation. Lorsqu'il a été élu chef, son défi principal a été de ramener les libéraux à l'avant-plan de la scène politique néo-brunswickoise, après la défaite importante des libéraux à l'élection de septembre 2010.

    Brian Gallant est souvent critiqué pour son manque de prises de positions claires sur différents enjeux. Le dossier de l'industrie du gaz de schiste en est un exemple. Il projette l'image d'un chef hésitant, qui a de la difficulté à prendre des décisions. Il a souvent été la cible de critiques qui lui reprochaient d'être absent de la scène politique. Sa crédibilité et son expérience ont été remises en question par les progressistes-conservateurs. Ces derniers lui ont notamment demandé son curriculum vitae à l'Assemblée législative, ce qui pourrait être une de leurs munitions contre le jeune chef.

    Il se présente comme un travailleur acharné prônant des valeurs familiales, issu d'un milieu défavorisé. Selon sa biographie officielle, il a créé et exploité deux petites entreprises pour payer ses études universitaires.

  • Solidarité musicale pour l'Afrique, entre mobilisation et récupération

    Depuis plusieurs semaines les artistes Africains se mobilisent pour faire passer des messages de sensibilisation sur le virus Ebola et inciter les habitants des zones touchées à faire confiance aux médecins.

     


    Africa Stop Ebola - Tiken Jah Fakoly, Amadou & Mariam, Salif Keita, Oumou Sangare et autres.

     

    Le magazine Jeune Afrique revient aujourd'hui sur un phénomène très rependu dans le monde du Show bizz : la récupération par l'occident pour se donner bonne conscience et surfer sur la vague (tout en n'en profitant pour faire sa promo personnel). L'intention n'est par forcément mauvaise, mais comme le montre cette article de Jeune Afrique, les résultats sont édifiants et traduisent une profonde condescendance à l'encontre des Africains : 

     

    Après le désastreux "Do they know it’s Christmas ?" du collectif Band Aid (Bob Geldof, Bono), Carla Bruni, Joey Starr et d'autres artistes français s'apprêtent à leur emboîter le pas en reprenant, en français, cette chanson destinée à récolter des fonds pour aider les victimes africaines du virus Ebola.

    Quand il s'agit de récolter des fonds pour l'Afrique, les artistes occidentaux aiment chanter des chansons. Sympathique certes, mais le problème c'est qu'elles sont, la plupart du temps, misérabilistes et insupportables. Dernier avatar en date, la chanson de Bob Geldof, "Do they know it’s Christmas ?" (Savent-ils que c'est Noël ?")" pour venir en aide aux victimes d'Ebola en Afrique. Cette chanson, qui est une reprise d'un titre écrit en 1984 pour lutter contre la famine en Éthiopie, a été enregistrée par Band Aid ("pansement"), collectif qui réunit pour l'occasion, entre autres, Bono, Chris Martin, Robert Plant, One Direction et Sam Smith. Dès sa sortie, le titre a littéralement cartonné et aurait permis de récolter quelque 1,3 million d'euros en cinq minutes.

    Une intention louable, certes, mais totalement anéantie par l'image méprisante du continent africain qu'elle véhicule. Comme le soulignent nos confrères de Slate, cette chanson donnait déjà en 1984 dans la métaphore douteuse en évoquant l'Afrique comme une région du globe où "la seule eau qui coule est la piqûre amère des larmes", comme un espace "où rien ne grandit, pas de pluie ou de rivière qui coule". Trente ans après, les paroles ont été adaptées à la situation, mais ne sont guère plus convaincantes : "Un baiser d'amour peut vous tuer, et la mort est dans chaque larme", "Ni paix, ni joie pour ce Noël en Afrique de l’Ouest. Leur seul espoir est de rester en vie. Quand être réconforté signifie avoir peur. Quand être touché signifie être effrayé. Comment peuvent-ils seulement savoir que c’est Noël."

    De son côté, l'auditeur incrédule se demande si ces artistes savent qu'une grande partie des populations concernées sont de confessions musulmanes. Peut-être faudrait-il écrire une chanson pour le leur rappeler. Quant au refrain original, "Feed the world" ("Nourrissons le monde"), il n'a été changé que partiellement : "Nourrissons le monde. Faisons leur savoir que c’est à nouveau Noël. Ressentons le monde. Faisons leur savoir que c’est à nouveau Noël. Guérissons le monde. Faisons leur savoir que c’est à nouveau Noël."

    Le clip qui accompagne le titre (voir ci-dessus), est à la hauteur du texte, passant sans transition d'une scène montrant le transport d'une jeune femme malade agonisante (décharnée et vivant dans un taudis bien évidemment) à une autre dans laquelle nos amis les stars se pressent de traverser un tapis rouge, sous les flashs des photographes, pour aller commettre leur attentat musical. 


    la suite de l'article est à lire sur Jeune Afrique :

    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141121114140/musique-carla-bruni-salif-keita-tiken-jah-fakoly-musique-ebola-des-artistes-francais-s-emparent-du-miserabiliste-do-they-know-it-s-christmas.html

  • Bientôt le prochain sommet de la Francophonie

    Quelques liens vidéos à l'approche du 15e sommet de la Francophonie qui aura lieu le 29 et 30 novembre à Dakar.

    Le clip officiel 


     

    Un reportage de RTS (la radio-télévion du Sénégal) :