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canada - Page 2

  • Création en fanfare d'un réseau des villes francophones et francophiles des Amériques

    Il y a quelques semaines se tenaient à Québec ville le séminaire de lancement d'un nouveau réseau de villes ayant le français et les cultures francophones en partage. De nombreuses villes du Canada, des Etats-Unis et des Caraïbes ont répondu à l'appelle du bourgmestre de Québec lancé conjointement avec les bourgmestres de Lafayette en Louisiane et Moncton au Nouveau Brunswick. L'objectif étant de mobiliser les plus de 30 millions de francophones du continent et leur permettre de créer des liens économiques, culturels et touristiques entre eux.

    Le centre de la Francophonie des Amériques était partenaire du projet : http://www.francophoniedesameriques.com/blog/2015/11/03/un-veritable-succes-pour-le-rendez-vous-de-fondation-du-reseau-des-villes/

    350 représentants de municipalités et d’organismes francophones et francophiles du Canada, des États-Unis, de la Guadeloupe, de la Martinique, d’Haïti et de Cuba, sont repartis de Québec énergisés et remplis d’espoir envers le Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique, qui a été lancé à Québec ce samedi. Un véritable succès pour le Rendez-vous de fondation!

     

    succès pour le Rendez-vous de fondation du Réseau des villes

    La collaboration étant au cœur de la réussite de cette grande aventure, ils ont pu partager leur expertise et créer des avenues de collaboration. Le Réseau des villes se veut un réseau d’entraide pour le développement des communautés et des milieux de vie des francophones et francophiles. Par la collaboration, l’échange des savoirs et des savoir-faire, un nouveau projet de société décentralisé, où la créativité, l’innovation et la contribution active de chacun est au cœur de la réussite, sera mis en place.

    « Aujourd’hui, ce que nous appelons l’Amérique francophone se présente comme un ensemble dont les pourtours restent le plus souvent invisibles. Pourtant, cette Amérique revendique son identité francophone et les trois jours que nous avons passés ensemble nous l’ont prouvé. De l’Acadie à l’Ouest canadien, en passant par les États-Unis, les Caraïbes et l’Amérique latine, le français continue à faire vibrer. Le Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique est un nouveau départ pour la francophonie. Il rendra visible l’invisible et fera rayonner cette francophonie des Amériques ! », a souligné Diane Blais, présidente du conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques.

    L’énergie et l’enthousiasme des participants a permis de générer des propositions pour l’avenir du Réseau et de bonifier son plan stratégique. Les maires présents au Rendez-vous de fondation ont décidé de son cadre de gestion et de commencer à travailler régionalement. Les Amériques ont été séparées en sept régions : Est des États-Unis, Ouest des États-Unis, la Louisiane, les Caraïbes, l’Acadie, l’Ontario et l’Ouest canadien. Cinq thématiques guideront les actions des comités régionaux, soit le tourisme, le développement économique, la culture, le patrimoine et la généalogie, ainsi que l’engagement et la mobilité des jeunes.

     

    Radio Canada présente également cette évènement et ce qu'il représante pour Grande Prairie, dans les plaines de l'ouest Albertain : http://ici.radio-canada.ca/regions/alberta/2015/10/29/004-grande-prairie-ville-francophone-francophile-reseau-amerique.shtml

    La Ville de Grande Prairie, dans le nord-ouest de l'Alberta, se joint au Réseau des villes francophones et francophiles d'Amérique, un réseau créé en juin qui vise à promouvoir les communautés historiquement, culturellement ou linguistiquement liées à la culture canadienne-française.

    La directrice générale de l'Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA) régionale de Grande Prairie, Michèle Margarit, fait partie de la délégation albertaine à être sur place à Québec afin de participer à cette reconnaissance. Elle est accompagnée de deux conseillers municipaux de Grande Prairie.

    Le Réseau a pour but de mettre en valeur le patrimoine des villes canadiennes et américaines où on parle le français. Les villes fondatrices du Réseau sont Québec, Lafayette en Louisiane et Moncton.

    « Il faut réaliser qu'on entre 10 et 11 % de population francophone à Grande Prairie. On peut aller un peu partout et entendre parler français. »— Michèle Margarit, directrice générale de l'ACFA régionale de Grande Prairie

    Dans une entrevue réalisée à l'émission Le Café show, Mme Margarit n'a pas caché sa surprise de voir sa ville prendre part à ce réseau. Elle se réjouit de cette association qui, selon elle, sera bonne pour l'avenir de la région.

  • Migrations Afrique-Canada : destins croisés

    Avec la forte croissance démographique en Afrique Francophone et la demande de plus en plus grande d’immigrants francophones instruits et qualifiés au Canada, l’on assiste au développement de communauté immigrante un peu partout au Canada, ce qui permet de créer des liens entre francophones du Nord et francophones du Sud.

     

    Voici quelques exemples étonnants et amusant où des immigrants du Sud sont devenus des piliers des communautés du Nord :

     

    De plus en plus d’Africains s’installent dans le grand nord Canadien, au Québec par exemple :

    http://www.lactualite.com/societe/immigration-ils-rechauffent-le-nord/

    « Dopée par le Plan Nord, Chibougamau a besoin de main-d’œuvre qualifiée. Fondée en 1954, cette municipalité, la plus importante de la région avec ses quelque 7 500 habitants, veut attirer les travailleurs et leurs familles ; en témoignent les nouveaux quartiers résidentiels et les garderies. L’organisme Attraction Nord leur offre une pléiade de services, qui vont de l’aide au logement jusqu’au placement de conjoint.

    Selon la Table jamésienne de concertation minière, environ 7 500 nouveaux emplois seront à pourvoir dans la région d’ici 2022, sans compter les emplois indirects : construction, santé, éducation, administration… « Même si la totalité des Cris et des Jamésiens voulaient travailler dans les différents chantiers miniers et autres, on ne pourrait pourvoir tous les postes, dit Manon Cyr, l’énergique mairesse de Chibougamau. En plus des Québécois, nous ciblons donc les immigrants, souvent très qualifiés, mais sans emploi dans leur domaine dans le sud de la province. »

    Quelque 200 immigrants d’origine africaine et maghrébine travaillent déjà dans les mines, centres de santé, foyers pour personnes âgées et organismes pour la jeunesse de la région. Beaucoup sont venus en famille, vivant surtout à Chibougamau, mais aussi à Chapais, Lebel-sur-Quévillon et Matagami. Dans l’ensemble, tous ceux rencontrés se disent bien intégrés, au boulot comme dans la vie quotidienne. « Ils sont perçus comme n’importe quel résidant », dit Denis Lemoyne, directeur général de la Société de développement économique de Lebel-sur-Quévillon.

    Chapais prévoit doubler sa population, qui atteindrait 3 000 habitants d’ici 2023. Première famille africaine à s’y installer : celle du Malien Mohamed Diarra, 32 ans, arrivé avec femme et bébé en 2013. Au resto Le Vent du Nord, ce grand mince au sourire resplendissant ne passe pas inaperçu. « Tout le monde me connaît : la presse locale a publié un article sur moi avec ma photo ! » Diplômé en sociologie et en développement local en France, il a comme les autres tenté sa chance à Montréal. En vain. Quand le poste d’agent de développement rural à Chapais a été affiché, il s’est présenté et a été engagé sitôt son entretien par Skype bouclé. « J’ai fait des milliers de kilomètres pour venir au Québec, alors pour moi, Chapais n’est pas beaucoup plus loin ! C’est un milieu convivial et sûr, idéal pour élever des enfants. » Sa petite va maintenant à la garderie et sa conjointe a trouvé un emploi à la caisse Desjardins. »

     

     

     

    Deux des derniers présidents de la société des Franco-Manitobains ont des racines Africaines

    http://www.sfm.mb.ca/communaute/histoire_du_manitoba_francais/

    MAMADOU KA - octobre 2013 à juin 2015

    et

    « IBRAHIMA DIALLO - octobre 2006 à octobre 2011

    Né au Sénégal, Ibrahima Diallo est arrivé au Manitoba en 1985 à titre de chargé de cours  à la faculté des sciences (zoologie, microbiologie) du Collège universitaire de Saint-Boniface**.  Précédemment, il avait été Directeur du Centre de recherches zootechniques de Dahra-Djolof au Sénégal.  En 2000, il devient Doyen de la faculté des arts et d’administration des affaires et des sciences au Collège universitaire de Saint-Boniface**.   Ibrahima s’est toujours beaucoup impliqué dans la communauté et siège à de nombreux comités et conseils d’administration.  Il a participé à de nombreuses conférences, colloques ou tables-rondes traitant de la dualité linguistique, de la diversité culturelle, de l’immigration, organisés par différents ministères et organismes (Commissariat aux langues officielles, Patrimoine canadien, Conférence mondiale des Nations Unies contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance, African Communities in Manitoba, Association canadienne-française pour le savoir et bien d’autres).  Ibrahima Diallo a d’ailleurs été récipiendaire del’Ordre des francophones d’Amérique en novembre 2009. Ce prix a été décerné par le Conseil supérieur de la langue française du Gouvernement du Québec pour sa contribution exceptionnelle à la francophonie.

    Ibrahima Diallo est élu à la présidence du conseil d’administration de la Société franco-manitobaine alors que la communauté entreprend un exercice de repositionnement de ses organismes pour mieux servir la communauté tant au rural qu’à l’urbain.  Avec le président-directeur général de la SFM, Ibrahima rencontre les conseils d’administration des organismes à caractère provincial, pour échanger sur des idées quant à l’avenir de la communauté – défis collectifs, communications accrues, relations synergiques.  Cette démarche, entreprise par la SFM,  a reçu l’appui de l’ensemble des organismes qui, de leur côté, ont pris l’exercice au sérieux et ont participé activement pour atteindre notre objectif de bâtir une communauté plus forte pour l’avenir.  Tous ces efforts mènent à la mise en œuvre d’un modèle de collaboration communautaire entre les organismes qui sert de marche à suivre dans notre objectif de concertation et de partenariat avec le ministère du Patrimoine canadien, la province du Manitoba et l’ensemble des partenaires gouvernementaux. »

     

     

    Et plus étonnant, un Montréalais d’origine Sénégalaise a voulu rendre hommage à sa ville d’adoption en créant un village de Montréal au Sénégal

    http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/08/12/001-montreal-senegal-gondiel-ka-coderre.shtml

    Montréal, ce petit village d'éleveurs au Sénégal

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    Un panneau a été installé à l'entrée du village d'éleveurs avec le nom officiel.

     

    Il faut souvent aller chercher la paille et les marchandises en empruntant des pistes et en passant par la brousse. Photo : ICI Radio-Canada/Gondiel Ka

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    Un panneau a été installé à l'entrée du village d'éleveurs avec le nom officiel.

    Un panneau a été installé à l'entrée du village d'éleveurs avec le nom officiel. Photo : ICI Radio-Canada/Gondiel Ka

    Le village, qui compte une soixantaine d'habitants, a officiellement été baptisé cette année. « Mon frère et moi, on a appelé ce village Montréal [...] Ça, c'est l'entrée : "Montréal au Sénégal vous souhaite la bienvenue" », explique M. Ka, en montrant une photo de l'entrée principale qui donne sur un terrain.

    Selon une attestation rédigée par l'administration sénégalaise que nous présente M. Ka, Montréal est un village « agropastoral » entouré de « barbelés ». C'est que les voisins ne sont pas toujours très accueillants dans la brousse environnante. « Il y a encore beaucoup d'animaux sauvages, il y a des singes, des hyènes et des loups », dit M. Ka, en entrevue à Montréal.

    Montréal au Sénégal

    • 550 hectares, dont 400 entourés de barbelés
    • Plus de 60 habitants
    • 210 vaches
    • 530 moutons
    • 20 taureaux
    • 7 chevaux
    • 15 ânes
    • 1 grand bâtiment de 4 chambres
    • 10 huttes

    « Ce ne sont pas des vaches de l'Ouest canadien, elles sont maigres [...] Tu as vu, le sol est sec », dit M. Ka en montrant une photo du village. Il y a aussi des huttes et un immeuble en briques. Sans oublier une petite place centrale où les villageois se réunissent pour avoir un peu d'ombre et discuter. « C'est comme le hotspot où tout le monde va chiller », explique sa fille Amy, qui revient d'un séjour là-bas.

    Projet de dispensaire

    Il reste encore du travail pour terminer les infrastructures du village. « On est en train de construire un village qui donne de l'emploi, qui permet aux gens de subvenir à leurs besoins en même temps [...] On n'a pas encore l'électricité, on n'a pas encore de l'eau courante », dit Amy.

    Le grand défi aujourd'hui reste l'accès aux soins de santé pour les villageois. Gondiel et sa fille tentent d'y remédier, avec l'aide de leur famille.

    « On a un projet pour implanter là-bas [...] un dispensaire pour les femmes qui sont enceintes, parce que dans ce secteur le taux de mortalité infantile et maternelle est effarant. » — Gondiel Ka, Montréalais d'origine sénégalaise

    La mortalité infantile et maternelle est un sujet qui touche Gondiel; sa femme est morte en accouchant au Québec en 2008. 

    Un panneau a été installé à l'entrée du village d'éleveurs avec le nom officiel.

    Un panneau a été installé à l'entrée du village d'éleveurs avec le nom officiel. Photo : ICI Radio-Canada/Gondiel Ka

    Pendant la saison sèche, les vaches sont amaigries, l'herbe est rare.

    Pendant la saison sèche, les vaches sont amaigries, l'herbe est rare. Photo : ICI Radio-Canada/Gondiel Ka

    Les 60 villageois de Montréal au Sénégal doivent parcourir 3 km pour avoir accès à un point d'eau.

    Les 60 villageois de Montréal au Sénégal doivent parcourir 3 km pour avoir accès à un point d'eau. Photo : ICI Radio-Canada/Gondeil Ka

    Le village est principalement constitué d'éleveurs, et de leurs employés.

    Le village est principalement constitué d'éleveurs, et de leurs employés. Photo : ICI Radio-Canada/Gondiel Ka

    À long terme, les villageois voudraient construire un dispensaire, car l'accès aux soins de santé est difficile dans ce secteur rural du Sénégal.

     

     

     

    Photo :ICI Radio-Canada/Bahador Zabihiyan

    « C'est vraiment notre nouveau projet [...], un centre de santé en l'honneur de ma mère », dit Amy. Elle a symboliquement posé la première pierre du futur dispensaire fin juillet. Gondiel et sa fille commencent à promouvoir le projet auprès des Montréalais, en commençant par le maire Denis Coderre.

    « C'est un beau clin d'œil. Ce que je trouve extraordinaire dans l'approche, c'est ce sentiment de redonner et de reconnaissance. » — Denis Coderre, maire de Montréal

    M. Coderre est touché par l'hommage. « Ça vous démontre [...] cette magnifique diversité culturelle qu'a Montréal. Cette diversité, c'est des ponts qu'on bâtit par la suite », indique-t-il, lors d'une rencontre avec Gondiel et Amy, organisée par Radio-Canada.

    Le maire a aussi tenu à faire un clin d'oeil, sur le ton de l'humour:

    • « Qu'est-ce que tu fais avec les nids de poules? », demande M. Coderre à Gondiel.
    • « On n'en a pas », répond-il.
    • « Tu n'as pas d'équipe de hockey là, ni de baseball ni de soccer? », lance en riant M. Coderre.

    Les revenus générés par l'élevage et l'agriculture ne permettent pas aux villageois de s'offrir d'équipe sportive. Mais Gondiel et sa fille réfléchissent à différents moyens pour obtenir du financement pour bâtir le dispensaire, auprès notamment de ceux qui sont intéressés par le projet. Qu'ils viennent de Montréal ou d'ailleurs.

    Pour en savoir plus sur le projet de Gondiel Ka et Montréal au Sénégal, cliquez ici

  • La cours suprême du Canada donne raison aux parents francophones de l'ouest canadien

    Dans plusieurs provinces et territoires de l'ouest canadien les communautés francophones se battent pour obtenir l'égalité des droits avec les anglophones. Ce combat séculaire est particulièrement difficile face à l'indifférence des pouvoirs publics, mais années après années les décisions de justice sont toujours plus nombreuses en faveurs des communautés francophones de l'ouest canadien, comme cette décision récente en faveur de l'égalité des droits et des moyens pour les établissements d'éducation en Français de la région de Vancouver :

    http://ici.radio-canada.ca/regions/saskatchewan/2015/04/24/004-cour-supreme-rose-vents-fcfa-impacts-sask.shtml

     

    La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) Marie-France Kenny s'est réjouie du jugement unanime de sept juges de la Cour suprême qui donne raison aux parents de l'école francophone Rose-des-Vents à Vancouver, qui réclamaient, depuis 2010, des services scolaires équivalant à ceux offerts aux élèves anglophones.

    Elle souligne que la décision de la cour confirme que les francophones ont droit à la même qualité et aux mêmes infrastructures que les anglophones.

    « On nous réitère qu'on n'est pas des citoyens de seconde classe, qu'on a droit aux mêmes choses que la majorité. »— Marie-France Kenny, prés. de la FCFA

    Mme Kenny rappelle que plusieurs causes touchant cette question sont devant les tribunaux, à diverses instances dans le processus judiciaire. Certaines traînent depuis plusieurs années, selon elle.

    La présidente de la FCFA Marie-France KennyLa présidente de la FCFA Marie-France Kenny (archives)  Photo :  ICI Radio-Canada

    « Je m'attends qu'au lieu de dépenser des sommes faramineuses à essayer de se défiler par rapport à leurs obligations constitutionnelles en vertu de l'article 23 [les provinces et territoires] vont dépenser ces énergies et ces sommes-là à s'assurer que nos écoles francophones sont équivalentes aux écoles anglophones du pays », affirme la présidente de la FCFA.

    Impacts en Saskatchewan

    Le jugement aura des répercussions dans plusieurs communautés francophones en milieu minoritaire au pays, dont Saskatoon, Prince Albert, Ponteix et Regina qui ont des problèmes d'infrastructures, affirme l'avocat Roger Lepage qui représentait la Fédération nationale des conseils scolaires francophones dans cette cause.

    L'avocat Roger LepageL'avocat Roger Lepage (archives)

    À la lumière de cette décision, Roger Lepage croit que le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) et la province devraient entamer des négociations concernant le financement des infrastructures, des programmes scolaires et du transport scolaire.

    Si la province refuse de négocier avec le CEF, indique-t-il, celui-ci devra retourner devant les tribunaux

    Le fait que certains cours soient offerts par les divisions scolaires anglophones et non par le CEF pourrait être considéré maintenant comme un manque d'équivalence, selon lui. Le transport scolaire n'est pas non plus offert d'une façon équivalente, selon Roger Lepage, puisque des élèves des écoles francophones doivent faire une heure et demie de route à l'aller et au retour chaque jour.

    Aussi, l'avocat a souligné le rôle de premier plan qu'ont joué les parents dans la cause de l'École Rose-des-Vents.

    « C'est un petit groupe de parents qui a mené la balle et puis qui a utilisé une procédure simplifiée pour trancher une question en particulier, à savoir, est ce qu'il y a un manque d'équivalence? J'encourage les petits groupes de parents de tenir le fort. Il faut avoir parents qui poussent pour aller devant les tribunaux. »— Roger Lepage, avocat

    Les parents de l'École Rose-des-Vents à Vancouver réclamaient, depuis 2010, des services scolaires équivalents à ceux offerts aux élèves anglophones.