Nouveau plan au Nouveau Brunswick en faveur du français et du billinguisme
Le Nouveau-Brunswick est la seule province Canadienne officiellement bilingue où les deux langues officielles jouissent d'une parité sur le plan législatif. Pourtant, dans les faits c'est bien l'anglais qui domine. Trop souvent il existe un bilinguisme de fait chez les francophones et un unilinguisme chez les anglophones.
Afin d'améliorer cette situation le gouvernement de la Province a dévoiler la semaine passée un nouveau plan en faveur des langues officielles et des services à la population, ce qui devrait concrètement se traduire par de nombreux engagement en faveur des francophones.
Le plan est disponible en téléchargement sur le site du ministère du Nouveau Brunswick
Petite revue de presse :
"Le nouveau Plan sur les langues officielles du gouvernement du Nouveau-Brunswick dresse un sombre portrait de la fonction publique pour les francophones. Fredericton s’engage à corriger ces lacunes et plusieurs autres.
«Il est très difficile, voire impossible, de travailler dans la langue de son choix» au sein de la fonction publique néo-brunswickoise «si celle-ci est le français», apprend-on dans le document de 36 pages qui a été dévoilé vendredi.
Le plan intitulé Le bilinguisme officiel: une valeur fondamentale fait suite à la révision décennale de la Loi sur les langues officielles qui a eu lieu en 2013.
L’objectif du plan est «d’éliminer les lacunes qui persistent» en matière d’application de la loi, 46 ans après l’adoption de la première législation en la matière en 1969.
Le plan compte quatre axes: la langue de service, la langue de travail, le développement des deux communautés linguistiques et la connaissance de la loi et des autres obligations en matière de langue.
«Les contraintes de temps et la présence de cadres supérieurs unilingues» sont les principaux obstacles cités par les fonctionnaires au sujet de la langue de travail.
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Accueil favorable de la SANB
La présidente de la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick, Jeanne d'Arc Gaudet, espère que le gouvernement suive rigoureusement son plan.
« On est content de voir un plan. Ça fait longtemps qu'on demande au gouvernement de mettre en place un plan. Évidemment, on va continuer à suivre ce plan pour s'assurer que dans les faits on met les mesures qu'on propose en place, en oeuvre. Oui, c'est un bon plan. On aborde toute la question de la langue de travail, la langue de service, toute la question des mesures positives à mettre en place, ainsi que la méconnaissance de la loi sur les langues officielles. On se propose de faire de la formation auprès des fonctionnaires. C'est déjà un début », souligne Mme Gaudet.
Selon Jeanne d'Arc Gaudet, il sera important d'évaluer le plan tous les deux ans et de proposer les correctifs qui s'imposent.
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