UA-72575656-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur la voie d'une union des maires francophones des Amériques

Quelques jours après les célébrations de la semaine de la langue française les bourgmestres et maires des grandes villes francophones du continent se sont réunis dans le but de lancer une nouvelle association :

 

http://www.lefranco.ab.ca/a-lire/francophonie-canadienne/811-quebec-moncton-et-lafayette-pour-un-reseau-continental-de-villes-francophones.html

L’initiative du maire du Québec, Régis Labeaume a reçu l’appui de ceux de Lafayette, Joey Durel, et de Moncton, George LeBlanc. Plusieurs représentants de villes francophones en Acadie et en Nouvelle Angleterre se sont rencontrés dans le cadre du Congrès mondial acadien, le 16 aout, autour d’un projet de réseau de villes francophones et francophiles.

 

Au cours de cette réunion tenue à Grand Sault, au Nouveau Brunswick, l’instigateur du mouvement a donné une vue d’ensemble de la Francophonie nord-américaine et des bénéfices de développer un tel réseau. Il s’agit d’un suivi aux premières idées discutées auparavant par l’Association internationale des maires francophones (AIMF).

 

Pour Régis Labeaume, ce serait un moyen de faire connaître l’histoire des francophones mais aussi « mettre en commun notre patrimoine et nos expertises pour développer et dynamiser la connaissance du fait français sur notre continent et à travers le monde. » Son objectif est de réunir 150 communautés.

Lors de la rencontre préparatoire, les élus de Lafayette et de Moncton ont tour à tour présenté les circuits touristiques de leurs municipalités respectives. Pour le maire de Lafayette, il ne s’agit pas seulement de préserver l’histoire et le patrimoine communs mais c’est aussi de développer économiquement « des coopérations pour de meilleures écoles, des recherches, de bons hôpitaux et de bonnes choses. »

 

« Quand des maires parlent d’échanges et de connexions culturelles, je crois fortement que nous avons tous en tête le développement économique, souligne Joey Durel. C’est très important pour nous de trouver le moyen de faire de nos communautés et de nos régions un lieu où les affaires peuvent avancer. On veut que nos enfants et nos petits-enfants puissent trouver des opportunités chez eux. »

 

Tous les maires présents ont démontré un engouement, d’après la porte-parole du Secrétariat des Affaires intergouvernementales canadiennes, Sylvie Lachance, qui a participé à la réunion au nom du Gouvernement du Québec. 

 

Les participants prévoient lancer officiellement le réseau dans un an. À court terme, on tentera d’outiller chacune des municipalités intéressées afin d’attirer chez elles des visiteurs. On fournira des informations sur internet et on établira des circuits d’interprétation touristique, soutient Cyrille Simard, le maire d’Edmundston. 

 

Le continent comprend plus de 20 millions de francophones - 9,6 millions au Canada et 11 millions aux États-Unis - sans compter le Mexique. Un réseau de villes développerait des circuits touristiques non seulement au profit de leurs populations mais aussi pour les visiteurs internationaux. 

 

Un éventuel élargissement du réseau aux Caraïbes, notamment avec Haïti, intéresse le maire de Lafayette. Joey Durel affirme que ce pays occupe une grande place au sein de l’AIMF et que Lafayette a déjà une entente de coopération avec ce voisin. 

Les commentaires sont fermés.