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Le succès planétaire de Stromae

Depuis un an Stromae est partout, son album s'est vendu à plus de 2 millions d'exemplaires et Europe, Afrique et Amérique du Nord. C'est le plus grand succès de la musique Belge depuis Brel et Plastic Bertrang. Et pourtant il n'est pas rassasié ; sa tournée américaine débute au mois de décembre et elle pourrait bien lui ouvrir les portes du monde Anglo-Saxon, monde très peu ouvert sur l'extérieur.

Stromae c'est un peu le symbole de la francophonie moderne : métissée (son père est Rwandais et sa mère Flamande), humble mais en même temps sûr de son bon droit, ouvert sur le monde et dynamique. Il incarne la preuve que la diversité n'empêche pas la réussite et que la logique que certains cherchent à développer sur la nécessaire uniformisation du monde sur le modèle anglo-saxon n'est clairement pas une fatalité

Petite revue de presse rapide :

http://blog.lesoir.be/frontstage/2014/06/18/stromae-roi-de-montreal/

Le phénomène était attendu ici comme le Messie, celui à même d’être le seul à créer l’événement au coeur de ces vingt-sixièmes Francofolies de Montréal. Des Francofolies qui n’ont plus mis les pieds au Centre Bell et ses plus de 21.500 places depuis Patricia Kaas en 1994. Vingt ans plus tard, c’est deux soirs que s’offre le maestro belge dans l’arène des Canadiens du hockey sur glace.

“Stromae fait ce que personne n’a jusqu’ici réussi aux Francofolies”, nous a confirmé Laurent Saulnier, vice-président à la programmation. “Jamais un artiste chantant exclusivement en français n’a attiré autant de monde. Moi, je compare vraiment Stromae à Tintin car il touche tout le monde de 7 à 77 ans.”

La presse n’est pas en reste, alignant les chiffres qui n’ont pas besoin de commentaires: 2,2 millions d’exemplaires de Racine carrée vendus dans le monde. Le clip de “Papaoutai” vu plus de 155 millions de fois. Etc. Le chanteur belge fait l’unanimité et ce n’est pas près de se terminer. Ce mardi 17 était un jour particulier car c’était aussi celui de l’entrée en matière brésilienne des Diables rouges.

 

http://blog.lesoir.be/frontstage/2014/05/09/stromae-se-produira-a-glastonbury/

http://blog.lesoir.be/frontstage/2014/06/17/stromae-et-maintenant-lamerique/

“Le challenge c’est quand même de venir chanter en français chez eux, reconnaît l’artiste, dans un entretien à l’AFP. C’est vrai que c’est un peu plus compliqué que pour certains autres pays qui parlent une autre langue”. Mais “ce n’est pas impossible”, ajoute-t-il.

Racine carrée s’est vendu à plus de 2 millions d’exemplaires et la vidéo de son titre Formidabledépasse 80 millions de vues sur YouTube. Le disque sortira à la rentrée en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.

http://www.metronews.fr/culture/stromae-un-an-apres-racine-carree-un-succes-monstre-et-une-petite-polemique/mnhs!1LRBbAuv0bi6/

ANNIVERSAIRE – Le 19 août 2013, le chanteur belge Stromae publiait "Racine Carrée", son deuxième album. Un an plus tard, le disque occupe toujours la première place des ventes en France, tandis que son auteur est moqué pour avoir refusé une photo à une jeune fan.

Qui l'eût cru ? Douze mois jour pour jour après sa sortie, Racine Carrée est toujours n°1 des ventes de disques en France, avec 1,88 millions d'exemplaires écoulés, annonce le label Mercury. "L'important c'est de voir comment l'album va vieillir",confiait Stromae à la rédaction de metronews, invité à commenter l'actualité dans nos locaux le 28 août dernier. "J'ai juste envie d'être sain dans ma tête et sincère avec le public. La célébrité est un moyen", ajoutait ce self made man qu'on surnomme, à tort ou à raison, le Jacques Brel du XXIe siècle.

 

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2785p026.xml0/

Le producteur franco-algérien Farid Benlagha, qui a déjà fait venir à Alger des stars du show-biz comme David Guetta, Cerrone ou Diam's, n'en revient pas. Les 7 000 places de la Coupole, la plus grande salle du pays, où Paul Van Haver, alias Stromae, se produira le 30 mai à son initiative, se sont arrachées en quelques jours. Concert sold out donc, comme le sera sans doute celui du Festival Mawazine de Rabat le 2 juin ou celui du Théâtre de Carthage, dans la banlieue de Tunis, le 11 août. Le phénomène belge, qui, après cinq ans de carrière musicale, deux albums à son compteur (Cheese, 2010, Racine carrée, 2013) et une demi-douzaine de hits installés au sommet des classements, domine sans l'avoir voulu le paysage musical européen, traverse enfin la Méditerranée. Avant de se lancer, l'an prochain, dans une méga-tournée en Afrique subsaharienne, sur les pas de son père disparu. Du Monde à The Observer, du New York Times à La Repubblica, des Izvestia à l'Asahi Shinbun, les portraits de ce géant calme, à la fois sorcier en scène, double maître ès musique et écriture, sorte d'ovni inclassable tout droit sorti du melting-pot bruxellois, se suivent et se ressemblent. Tous décrivent un personnage lunaire, à mi-chemin entre Jacques Brel et Charlie Chaplin, dont les chansons racontent avec un cocktail de mélancolie et de désillusion les plaies d'une Europe en crise.

Paul Van Haver est bien plus qu'un phénomène du moment. Celui qui a éclaboussé de son étoffe les dernières Victoires de la musique et dont les tubes se fredonnent de Dakar à Kigali, d'Alger à Kinshasa et de Montréal à Berlin est un artiste ancré dans son siècle et ses racines. Modeste, sensible et réfléchi, aux antipodes du cliché des stars clinquantes et niaises, et qui refuse obstinément de voyager à bord de jets privés, quitte à désespérer ses producteurs. Cet entretien avec Jeune Afrique, dans lequel il exprime pour la première fois la part intime qui le relie au continent, a été recueilli le 14 mai à Karlsruhe, en Allemagne, en marge d'un concert. L'auteur de ces lignes s'attendait à être reçu dans le salon d'un palace. Stromae l'attendait, assis sur un banc, à une table de cantine. Humble comme un grand.
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